Rome victorieuse exerçant sa souveraineté sur le monde
Nicolo
Rome, vers 330
Taille en intaille, 6,1 x 4,3 cm
BnF, département Monnaies, médailles et antiques, Inv. 58. 2071
© Bibliothèque nationale de France
La glyptique, art de graver des pierres dures, d’abord en creux, dès le 5e millénaire av. J.-C., puis en relief, à partir du 3e siècle av. J.-C., est utilisée, aux périodes hellénistique et romaine, dans des buts décoratifs mais aussi magiques, symboliques et politiques. Camées et intailles ornent les bagues et les colliers des Romains ou bien servent d'amulettes ou de sceaux, mais sont aussi vecteur de diffusion de l’image et de l’idéologie impériales.
Cette intaille est gravée de la personnification de Rome, assise sur un trône à haut dossier, appuyée à un coussin brodé d’étoiles. Selon une iconographie traditionnelle, elle est vêtue en amazone, un sein découvert et porte les attributs de Minerve, le casque, la lance et le bouclier. Le globe dans la main droite surmonté d’une statuette stéphanophore s’inspire de la statue de culte de la ville de Rome, détruite dans un incendie en 307, et restaurée par l’empereur Maxence. La qualité de la pierre, un beau nicolo, et du travail, les dimensions importantes et l'iconographie indiquent une œuvre de cour.
Cette intaille est gravée de la personnification de Rome, assise sur un trône à haut dossier, appuyée à un coussin brodé d’étoiles. Selon une iconographie traditionnelle, elle est vêtue en amazone, un sein découvert et porte les attributs de Minerve, le casque, la lance et le bouclier. Le globe dans la main droite surmonté d’une statuette stéphanophore s’inspire de la statue de culte de la ville de Rome, détruite dans un incendie en 307, et restaurée par l’empereur Maxence. La qualité de la pierre, un beau nicolo, et du travail, les dimensions importantes et l'iconographie indiquent une œuvre de cour.
© Bibliothèque nationale de France