Marc Métral, ventriloque
Bouche Cousue
Cirque Phénix Junior, 12 avril 2007
© Photo Marie-Thérèse Cardoso
Souvent, les ventriloques éprouvent d’abord leur activité dans l’intimité familiale ou amicale, comme une bonne blague, un projet personnel ou tout simplement un moyen d’animation. Certains pratiquants célèbres, comme Louis Brabant ou Saint-Gilles [voir Marc Colombat, 1840, p. 12] restèrent purement amateurs. D’autres en font un métier.
Marc Metral, né en 1953, n’a pas dix ans lorsqu’il voit le Suisse Daniel Rémy sur le petit écran, à « La Piste aux Étoiles », aux prises avec l’un des gros oiseaux qui composent sa famille de marionnettes bavardes. Il teste son talent et son goût pour cet art dérivé de la magie auprès de son entourage et entreprend de travailler réellement sa technique, notamment auprès du très créatif George Schlick.
Très riche et diversifié, son itinéraire professionnel l’amène à travailler dans les cabarets autour du monde, à la télévision, mais aussi dans des créations au théâtre, en comédie musicale, notamment avec Jérôme Savary.
Mais ce sont les professionnels du cirque qui lui dédient des prix, dont le premier lui fut remis à la création du Festival du cirque de demain en 1977. Ainsi le cirque Phénix junior, monté alors au Jardin d’Acclimatation, lui dédie en 2007 un spectacle entier : Bouche cousue. C’est l’occasion pour le magicien de déployer les ressources très étendues de ses « partenaires », du petit homme au légume (laitue) en passant par sa petite famille d’animaux, qui fondent leur succès sur une gamme de voix impressionnante et des répliques un brin irrévérencieuses.
Marc Metral, né en 1953, n’a pas dix ans lorsqu’il voit le Suisse Daniel Rémy sur le petit écran, à « La Piste aux Étoiles », aux prises avec l’un des gros oiseaux qui composent sa famille de marionnettes bavardes. Il teste son talent et son goût pour cet art dérivé de la magie auprès de son entourage et entreprend de travailler réellement sa technique, notamment auprès du très créatif George Schlick.
Très riche et diversifié, son itinéraire professionnel l’amène à travailler dans les cabarets autour du monde, à la télévision, mais aussi dans des créations au théâtre, en comédie musicale, notamment avec Jérôme Savary.
Mais ce sont les professionnels du cirque qui lui dédient des prix, dont le premier lui fut remis à la création du Festival du cirque de demain en 1977. Ainsi le cirque Phénix junior, monté alors au Jardin d’Acclimatation, lui dédie en 2007 un spectacle entier : Bouche cousue. C’est l’occasion pour le magicien de déployer les ressources très étendues de ses « partenaires », du petit homme au légume (laitue) en passant par sa petite famille d’animaux, qui fondent leur succès sur une gamme de voix impressionnante et des répliques un brin irrévérencieuses.
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021