Le ventriloque André Carel est représenté sous des traits plus ou moins diaboliques par R. Stab sur cette affiche imprimée chez Virano et C^ie ou par Candido de Faria (1849-1911) sur une estampe consultable à la Bibliothèque Historique de Paris. Il se démarque d’autres ventriloques de la fin du XIX^e siècle en dialoguant alternativement avec de grandes poupées figurant des personnages de la société civile, enfants et adultes, ou avec des têtes qui possèdent une voix mais pas de corps.
Artiste plus spécialement attaché à la scène, celles de l’Alcazar d’Hiver (1888), de l’Olympia de Paris (1890) et aux casinos des grandes villes régionales, André Carel se produit au tournant des XIX^e et XX^e siècle, seul, en tant que ventriloque, avec les personnages qu’il anime, ou en duo avec sa fille dans une séquence de mentalisme.
 
Voir aussi : Autre affiche de Faria non datée.