Encyclopédie des arts du cirque

Arts du cirque

Virginie Kenebel dans La Sylphide et l’Écossais

Exercices des Franconi au Cirque Olympique
Lithographie Benard et Frey, publiée dans La Vogue. Revue industrielle, artistique et littéraire, 1839 ?
BnF, département des Arts du spectacle, 4-ICO CIR-2
© Bibliothèque nationale de France
Ballerine à cheval formée par son père l’écuyer Kennebel mais surtout par sa mère, Sophie Avrillon, directrice de la troupe équestre du même nom, Virginie Kenebel (ou Kennebel), née à Lyon en 1819, paraît à l’ouverture de la saison 1837 du Cirque Olympique des Champs-Élysées. Ce dernier est une luxueuse tente dotée de colonnes et de lustres érigée par les Franconi au Carré Marigny avant la construction du cirque stable dédié à l’Impératrice, par l’architecte Jacques Ignace Hittorf (inauguré en octobre 1843). Danseuse sur le dos des chevaux elle emprunte à Marie Taglioni, sociétaire de l’Opéra, le sujet du ballet, La Sylphide, le tutu de mousseline, les chaussons de pointe et jusqu’aux petites ailes, tout juste créés, en 1834.
Cette estampe montre à droite de l’écuyère un personnage vêtu d’un « tonnelet » brillant (ancêtre du sac du clown blanc) et d’un bonnet décorés de pointes et de grelots, l’acrobate sauteur prodige et clown, Jean-Baptiste Auriol.