La ballerine sur cheval Virginie Kennebel dans Le Pas du Châle, le clown sauteur et équilibriste Auriol et les frères Loisset dans La Lutte debout sur leurs chevaux
Dessin imprimé rehaussé à l’aquarelle
Anonyme, 1845
BnF, département des Arts du spectacle, 4-COL-180 (150)
© Bibliothèque nationale de France
Cette composition anonyme, aquarellée et légendée en anglais, présente trois extraits de scènes de manège et autant d’artistes emblématiques du cirque français du XIXe siècle.
Cette illustration démontre une fois de plus combien l’acrobatie est la discipline fondatrice du cirque, y compris l’acrobatie à cheval, déclinée par des écuyères et écuyers debout sur le dos du cheval « nu » ou équipé d’un panneau, en sauts, équilibres, ballets, exercices de voltige, pas dansés ou poses. Virginie Kennebel (1819-1884), le clown Jean-Baptiste François Auriol (1806-1881) et les frères Loisset, François (1821-1868) et Baptiste né en 1831, ont bénéficié des savoir-faire transmis par leurs pairs, parents ou « pères d’élève », mais ils ont particulièrement marqué l’histoire du cirque par la créativité et la qualité de leurs performances. Colorées d’une dramaturgie souvent inspirée de pièces de ballet ou de théâtre, enrichies de prouesses et de costumes, leurs créations seront copiées, transformées et adaptées à leur tour.
De même, l’éditeur de cette estampe colorisée a reproduit littéralement trois des différentes figures d’une gravure de Victor Adam qui représentent le Cirque des Champs-Élysées, extraite de l’album « Loisirs » publié en 1840.
Sources :
- Godefroy Engelmann, lithographe, sur data.bnf.fr.
- Les Loisset, « Une dynastie de cirque éteinte », par Henry Thétard dans Le Cirque dans l’Univers n°13 du 2e trimestre 1953, p. 25-27.
Cette illustration démontre une fois de plus combien l’acrobatie est la discipline fondatrice du cirque, y compris l’acrobatie à cheval, déclinée par des écuyères et écuyers debout sur le dos du cheval « nu » ou équipé d’un panneau, en sauts, équilibres, ballets, exercices de voltige, pas dansés ou poses. Virginie Kennebel (1819-1884), le clown Jean-Baptiste François Auriol (1806-1881) et les frères Loisset, François (1821-1868) et Baptiste né en 1831, ont bénéficié des savoir-faire transmis par leurs pairs, parents ou « pères d’élève », mais ils ont particulièrement marqué l’histoire du cirque par la créativité et la qualité de leurs performances. Colorées d’une dramaturgie souvent inspirée de pièces de ballet ou de théâtre, enrichies de prouesses et de costumes, leurs créations seront copiées, transformées et adaptées à leur tour.
De même, l’éditeur de cette estampe colorisée a reproduit littéralement trois des différentes figures d’une gravure de Victor Adam qui représentent le Cirque des Champs-Élysées, extraite de l’album « Loisirs » publié en 1840.
Sources :
- Godefroy Engelmann, lithographe, sur data.bnf.fr.
- Les Loisset, « Une dynastie de cirque éteinte », par Henry Thétard dans Le Cirque dans l’Univers n°13 du 2e trimestre 1953, p. 25-27.
Images liées
Virginie Kennebel, ballerine équestre romantique
La Sylphide et l’Écossais, ballet équestre exécuté par Virgnie Kennebel et l’écuyer Lalanne
Costumes de Melle Taglioni (rôle de la Sylphide) et de Mazillier (rôle de James Reuben)
Virginie Kenebel dans La Sylphide et l’Écossais
Virginie Kenebel dans La Sylphide et l’Écossais
Le clown Auriol dans ses divers exercices au Cirque-Olympique des Champs-Élysées
Jean-Baptiste Auriol (1806-1881), clown acrobate
Le clown Auriol, jonglerie à cheval
Jeux et acrobaties, exercices d’échauffement
BnF, Éditions multimédias, 2021