Autoportrait de Charles Baudelaire
Paris, vers 1860
Dessin à la sanguine, encre brune, plume, 10,3 x 6,5 mm
Bibliothèque de l’Institut de France, Lovenjoul D. 655 bis
Photo © RMN-Grand Palais (Institut de France) / Gérard Blot
Baudelaire dessine, crayonne avec habileté, et comme le notent Claude Pichois et Jean-Paul Avice dans Le Musée retrouvé de Charles Baudelaire (Stock, 1992), « il n’est pas étonnant non plus que Baudelaire se soit lui-même livré à cette quête de soi devant son propre visage en laissant de lui, entre 1842 et 1863, plus d’une dizaine de portraits et autant de caricatures ».
Ce dessin a été détouré et collé sur une feuille de papier de vélin par Baudelaire, qui a noté au-dessous : « Ici, la bouche est meilleure. D’ailleurs, mêmes observations. » « C’est le plus ressemblant que je connaisse. Il est de 1860 », disait Poulet-Malassis de ce portrait, monté en tête de son exemplaire du volume Charles Baudelaire. Souvenir. Correspondances (Paris, R. Pincebourde, 1872).
Ce dessin a été détouré et collé sur une feuille de papier de vélin par Baudelaire, qui a noté au-dessous : « Ici, la bouche est meilleure. D’ailleurs, mêmes observations. » « C’est le plus ressemblant que je connaisse. Il est de 1860 », disait Poulet-Malassis de ce portrait, monté en tête de son exemplaire du volume Charles Baudelaire. Souvenir. Correspondances (Paris, R. Pincebourde, 1872).
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