Charles Baudelaire
Etienne Carjat, décembre 1866
Photographie positive montée sur carton, 24,5 x 19,5 cm (image), 36 x 26,8 cm (support)
Épreuve sur papier argentique par Cautin et Berger, 1900 (coll. Maurice Barrès, don 1978)
Épreuve sur papier argentique par Cautin et Berger, 1900 (coll. Maurice Barrès, don 1978)
BnF, département des Estampes et de la Photographie, RES PHOTO NZ-224-PET FOL
© Bibliothèque nationale de France
Il n’existe que deux tirages tardifs de ce portrait poignant réalisé chez Carjat l’année précédant la mort de Baudelaire. Une attaque l’avait privé de la parole, il survivait entouré de sa mère et de quelques amis. « L’intelligence
n’était pas éteinte mais brûlait comme une lampe dans un cachot, visible seulement aux étroites ouvertures des soupiraux. Quel horrible supplice ! Comprendre et ne pas pouvoir répondre, et sentir les mots jadis si dociles et si apprivoisés s’envoler, au moindre essai d’entretien, comme des essaims d’oiseaux farouches ! »
Théophile Gautier, « Charles Baudelaire », Le Moniteur universel, 9 septembre 1867
Baudelaire a posé trois fois chez Carjat : en 1861, 1863 et 1866.
Théophile Gautier, « Charles Baudelaire », Le Moniteur universel, 9 septembre 1867
Baudelaire a posé trois fois chez Carjat : en 1861, 1863 et 1866.
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Charles Baudelaire
© BnF, Éditions multimédias, 2021