« Le soir tombait déjà lorsque j’atteignis le sommet de la colline, et les longues pentes en contrebas étaient toutes d’un vert doré sur un versant et d’un gris sombre sur l'autre. Le brouillard s’étendait jusqu’à l’horizon, d’où surgissaient les formes fantastiques des monts Belliver et Vixen. Sur cette vaste étendue, il n’y avait pas un bruit, pas un mouvement. Seul un grand oiseau gris, goéland ou courlis, volait très haut dans le ciel bleu. Lui et moi semblions être les seuls êtres vivants entre l’immense voûte céleste et le désert. »
Arthur Conan Doyle, Le Chien des Baskerville, in Les Aventures de Sherlock Holmes, trad. Éric Wittersheim, Paris, Omnibus, éd. bilingue, 2006, t. II, p. 513.