Schéma d’un astrolabe en cours de construction
Extrait de Marrākushī (1256-1321), Jāmiʿ al-mabādī wa al-ghāyāt fī ʿilm al-mīqāt
XIVe siècle
Manuscrit sur papier, 22 × 16 cm
BnF, département des Manuscrits, Arabe 2508, f. 28v
© Bibliothèque nationale de France
Invention grecque, l’astrolabe fut connu dès le VIIIe siècle dans le monde arabo-musulman : l’astronome al-Fazârî est cité comme le premier fabricant d’astrolabes en terres d’Islam, mais le premier traité sur la construction des astrolabes est l’œuvre d’al-Faghânî, un astronome du IXe siècle. Les célèbres savants persans Al-Bīrūnī (973-1052 ?) et Naṣīr al‐Dīn al‐Ṭūsī (1201-1274) sont les auteurs des traités les plus utilisés. Ce schéma, qui montre un astrolabe en cours de construction, avec des indications visuelles et textuelles sur le tracé des azimuts et almicantarats, est extrait du traité d’un astronome mamelouk du XIIIe siècle, Marrākushī (1256-1321).
L’astrolabe révèle l’avancée des connaissances mathématiques et techniques du monde arabo-musulman, mais aussi la finesse du travail du métal. À partir du Xe siècle, l’instrument a été amélioré et gagna en précision, complexité et raffinement artistique. Des centaines, voire milliers d’astrolabes furent fabriqués et vendus du IXe au XXe siècle.
L’astrolabe révèle l’avancée des connaissances mathématiques et techniques du monde arabo-musulman, mais aussi la finesse du travail du métal. À partir du Xe siècle, l’instrument a été amélioré et gagna en précision, complexité et raffinement artistique. Des centaines, voire milliers d’astrolabes furent fabriqués et vendus du IXe au XXe siècle.
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