New York : A. Pennwick / Alfred A.
Knopf, 1979.
28 x 23 cm, 152 p., nombreuses bichromies. Index des photographies.
Livre associé à l'exposition de la Japan Society Gallery ; Informations
sur Beato, Stillfried, Kimbei Kusakabe, sur A. Le Bas, Isshin Ogawara, K.
Tamamura ; illustrations d'après ces photographes et d'après. A. Farsari
and Co, Herbert Pointing, Kvûichi Uchida.
Bologna : Gratis Edizioni d'arte, 1979.
20 x 20 cm, 185
p., très nombreuses illustrations. Bibliographie.
Catalogue d'exposition présentée
successivement à Bologne, à Milan, à Bruxelles, à Londres.
Paris : Arthaud, 1984.
27 cm, 111 p., nombreuses illustrations couleur. Bibliographie.
Aperçu de l'ensemble déposé par la Société de
Géographie à la Bibliothèque nationale dans les collections
du Département des cartes et plans.
Tôkyô : Shogakukan, 1985-1986.
31 cm, 547 p., très nombreuses illustrations.
12 vol. annoncés, 3 parus. texte
en japonais, texte de présentation en anglais par Jeffrey Gilbert.
Gravenhage : Staatsuitgeverig, 1987.
26 cm, 236 p.,
très
nombreuses illustrations.
Collections du Cabinet des estampes de l'Université royale
de Leyde.
Tôkyô : Journal
l'Asahi, 1987.
26 cm. 300 p., 450 illustrations.
Édition
japonaise, augmentée du catalogue publié à Gravenhage
en 1987.
Cambridge
: Peabody Museum ; Wellesley : Wellesley College Museum, 1988.
21,8
x 28 cm., 71 p., 63 illustrations.
Catalogue d'exposition.
Paris : Réunion des musées
nationaux, 1988.
30,5 cm, 343 p., 732 illustrations. Bibliographie.
Catalogue
d'exposition présentée à Paris, Grand Palais, puis à Tôkyô,
Musée national d'art occidental : la photographie y est abordée.
Paris
: Réunion des musées nationaux, 1988.
21 cm,
208 p., nombreuses illustrations. Bibliographie.
Catalogue d'exposition. Paris,
musée
Guimet : présentation entre autres de deux albums en provenance de
l'atelier de Stillfried.
Tôkyô : Konica
Plaza, 1989.
24 x 25 cm, 168 p., très nombreuses illustrations. Texte en japonais.
Yokohama : Yokohama Kaiko shirvokan, 1990.
30 cm, VIII-248 p., 31 illustrations noir et blanc, très nombreuses
illustrations couleur. Index photograhes. En japonais.
n° 9, oct. 1990. Numéro consacré au Japon.
30
cm, 104 p., nombreuses illustrations.
N'apparaissent ici que des relations éditées en France et portant témoignage dans le texte ou dans l'iconographie d'une activité photographique au Japon. Le nom de l'auteur est précédé des dates de son séjour dans le pays.
Paris : Hachette, 1864.
17,5 cm, 315 p.
Précédé par une série d'articles dans la Revue
des deux mondes de 1863, ce livre est le fruit des deux séjours de
Lindau au Japon. le premier en tant que représentant de l'Union horlogère
suisse, le second surtout, comme voyageur. Au cours des dix ans qu'il passa en
Extrême-Orient, il eut l'occasion de revenir dans le pays ; le comte Ludovic
de Beauvoir, autre voyageur-écrivain, fit en sa compagnie une excursion
dans les environs de Yokohama en 1867. Le livre ne comporte pas d'illustrations,
mais on y trouve une note relative au trafic d'une espèce de photographie
condamnée par l'auteur : les images obscènes « qui,
expédiées
de Londres, de Paris et d'autres centres de civilisation, ont circulé et
circulent encore en assez grand nombre sur les marchés de l'extrême
Orient ».
Paris : Hachette, 1870.
34 cm, 2 vol.,
424+432 p., 176+227 illustrations.
Dans sa mission de représentant de l'Union horlogère suisse,
Humbert a eu plus de succès que Lindau puisqu'il a signé,
peu de temps avant son départ en février 1864, le premier
traité de commerce
entre son pays et le Japon. Il était arrivé le 26 avril 1863. Il
a réuni sur place gravures et dessins complétés par « un
choix de photographies prises en majeure partie sous » ses yeux. En effet.
Beato l'accompagnait dans ses promenades (épisode de la prise de vue du
palais d'Arima à Edo, cf. Le Tour du monde, I. 1867. p. 312).
Il avait fait aménager aux endroits où il résidait, à Yokohama,
et, précisément à l'intention de Beato, à Tôkyô,
un petit atelier de photographie. Aussi son livre qui reprend les articles illustrés
publiés dans Le Tour du monde contient au moins 110 gravures
d'après des épreuves argentiques. Si le nom de Beato n'est que
rarement mentionné dans les légendes attachées aux articles
et ne l'est pas du tout dans celles du livre, une part importante de l'iconographie
n'en sort pas moins de son établissement. Malgré les altérations
imputables aux dessinateurs, on garde ainsi l'image de plus d'un original disparu
dans l'incendie qui ravagea en 1866 le quartier habité par l'illustre
photographe.
Lire les articles d'Humbert dans Le Tour du monde
Paris
: Michel Lévy, 1872.
23 cm, 308 p., 8 illustrations.
Les pages 251 à 291 illustrées de quatre gravures sur bois sont
consacrée au Japon. Dans le « Paysage japonais » on reconnaît
les rives d'un torrent de Nagasaki enregistrées sans doute par Beato
en 1863 ou 1864. Tirage souvent utilisé, on en trouve la reproduction
chez Humbert et chez Eggermont. Cette image offre un exemple des libertés
que les dessinateurs prenaient avec les documents qu'ils copiaient. Ici le personnage
de gauche s'est volatilisé : chez Humbert, la figure centrale avait disparu.
Ces soustractions sont curieuses car le goût des graveurs pour le pittoresque,
s'accordant à la demande du public, les incitait plutôt à inventer
ou à réintroduire des éléments d'animation que le
procédé photographique ne retenait pas à cause du manque
d'instantanéité.
Consulter cet ouvrage sur Gallica
Paris : Hachette, 1873.
21 cm, 2
vol. 578 + 603 p.
Huebner à qui sa qualité d'ancien ministre plénipotentiaire
d'Autriche a valu d'être le premier Européen à visiter longuement
Kyôto et à en donner une description se trouve dans l'empire du
Soleil Levant du 24 juillet au 2 octobre 1871. Sa relation « la
plus neuve et la plus documentée sur l'état du Japon juste après
1868 » (Siary) accuse une régression par rapport à celle
d'Aimé Humbert : elle n'est pas illustrée. Mais l'auteur mentionne
la vente et la production de la photographie dans le pays : « Les Japonais
sont passés maîtres dans cet art qui, en peu d'années, s'est
installé chez eux et s'exerce aujourd'hui dans des localités que
n'a visitées encore aucun Européen ». Le nom de Beato revient
plusieurs fois sous sa plume.
Paris
: Hachette, 1877.
21 cm, 2 vol. 428+469 p.
Bousquet avait livré la primeur de son travail aux lecteurs de la Revue
des deux mondes en 1876 et 1877 sous les titres « Le Japon
contemporain » et « De Yeddo à Paris. Notes d'un passant ».
Sa fonction de conseiller auprès du gouvernement japonais fut le prélude à une
brillante carrière de juriste et le séjour qu'elle entraîna,
l'occasion de nombreuses excursions. Il signale la vente dans les rues de Tôkyô de
photographies représentant la tête d'un ministre japonais (acculé au
hara-kiri et décapité pour trahison) exposée sur un poteau
d'infamie.
Le Tour du monde, II.
1879.
pp. 401-416, 5 illustrations.
Les gravures qui illustrent le récit de cet officier de marine sont faites
d'après des photographies.
Lire ce récit sur Gallica
Paris
: Hachette, 1879.
17 cm, 436 p.
Laure et Max Durand-Fardel vont voir l'une de leurs filles qui réside à Shanghaï et
poursuivent jusqu'au Japon. Ils y séjournent en février et mars
1876 et font provision de photographies à Nagasaki.
Consulter cet ouvrage sur Gallica
Paris : Delagrave, 1900.
30,5 cm, 522 p.,
très nombreuses illustrations.
Ses pérégrinations à travers le Japon d'octobre 1876 à janvier
1877 paraissent avoir ce caractère organisé qu'on va désormais
souvent rencontrer chez les voyageurs : le ressort est moins l'esprit d'aventure
et l'attrait de la découverte que le déroulement rythmé d'un
itinéraire et l'engrangement d'informations et de souvenirs. La photographie
dans sa fonction d'enregistrement a tout à y gagner. Eggermont est conseiller
de légation, chargé d'une mission en Amérique et au Japon,
ainsi du moins présente-t-il son voyage autour du globe. Deux décennies
se sont écoulées lorsqu'il publie la partie du périple ayant
trait à l'Amérique (1892). Le tome consacré au Japon est également
volumineux, fort documenté, abondamment illustré. Les sources iconographiques
sont diverses, la photographie y tient une large place bien qu'elle ne soit pas
signalée comme telle sous les images ou dans la table des illustrations.
Le texte, paraphrase d'un journal tenu quotidiennement, contient heureusement
des passages concernant les prises de vue de l'auteur, les achats de photographies à Kamakura, à Tôkyô,
une visite à Felice Beato. Au moins vingt épreuves de ce dernier
se reconnaissent dans l'illustration copiée sur bois ; d'autres reproductions
sont gravées d'après des tirages provenant d'ateliers japonais
inconnus pour l'instant.
Paris : Charpentier, 1880.
29 cm, 288 p., nombreuses illustrations d'après des dessins de Félix
Regamey.
Une mission du ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Art
amène
Guimet et son compagnon le peintre Regamey à fouler le sol du Japon. Ces
amateurs d'art observent que la photographie, la lampe à pétrole
et le chapeau de feutre ont séduit les Japonais.
Le Tour du monde, II, 1882.
pp. 250-256, 5 illustrations.
Cet officier de marine est l'auteur de trois des photographies qui ont
servi à l'illustration
de son article.
Lire ce récit sur Gallica
Paris : Hachette, 1884.
17,5 cm, 448 p., 38 illustrations.
Titulaire d'une mission du ministre de l'Instruction publique, Cotteau visite
le Japon du 7 août au 5 octobre 1881. Le livre présente
en frontispice son portrait tiré par « Usui » à Yokohama
et contient de nombreuses évocations de la photographie. Cotteau déclare
rechercher volontiers lui-même les épreuves en voyage, il en achète à Nagasaki, à Yokohama. à Kamakura, à Nikkô, à Nagoya. à Kôbe, à Tôkyô.
II visite à Nagasaki le studio de Hikoma Ueno, praticien fameux, et à Tôkyô,
un atelier public de photographie où sont reproduits et coloriés
les sites célèbres du pays. Le prix peu élevé des épreuves
(à Nikkô, il obtient 30 grands tirages pour une somme de 18 F.,
des portraits-cartes à 5 ou 10 centimes la pièce) lui
arrache un cri de satisfaction : « Au Japon, on peut s'offrir à bon
compte une belle collection de photographies ». Bien qu'il n'en souffle
mot sauf pour son portrait, certaines des 38 illustrations ayant trait
au Japon doivent beaucoup à la photographie ; on identifie quelques Beatos.
Paris : Hachette, 1885.
37 cm, 399 p.,
24 phototypies.
Son passage en Asie avec son frère et deux amis a l'allure d'une véritable
expédition. Au Japon qu'il visite pendant six semaines, il mobilise pour
le transport des personnes et des bagages une flottille de quatorze jinrikisha.
A la différence d'Eggermont qui avait acheté un appareil de voyage
sur place et semble s'être livré à la prise de vue par amusement,
Krafft a emporté chambre, plaques et accessoires avec le projet d'assurer
ainsi la couverture iconographique de son périple. A propos du Japon,
il déclare qu'il a « été plus à même
que partout ailleurs de mener à bien les travaux d'études photographiques » dont
il présente une sélection à la Société géographique
de Paris, le 4 avril 1884. Il obtient même du chef d'une troupe de sumô l'organisation
d'une séance supplémentaire afin de photographier les lutteurs à son
aise (pp. 327-328) « au milieu de leur arène, sur leur
estrade et pendant leurs combats » et non, comme cela se faisait, dans
des scènes isolées, composées dans un atelier. Il enrichit
cette documentation personnelle (au moins 400 clichés) par des achats
d'épreuves faites par des Japonais et vendues dans toutes les boutiques
de la capitale. Ses archives sont conservées à Reims dans la maison
qu'il habita, l'Hôtel Le Vergeur, aménagé en musée.
Paris
: Plon, 1885.
18,5 cm, VII-338 p., 18 illustrations. Glossaire de mots japonais.
Bien qu'il n'en dise rien, Dalmas se sert de tirages pour l'illustration ou pille
des livres qui les ont utilisés. Plus intéressante est sa remarque
sur la photographie : « Les Japonais la réussissent dans la perfection
et peignent les épreuves à l'aquarelle avec beaucoup d'habileté,
de façon à rendre exactement les tons de leur pays ».
Paris : Calmann-Lévy, 1888.
23 cm,
331 p., illustrations d'après des dessins et aquarelles de Rossi et
Myrhach.
Ces pages de Pierre Loti diffèrent du tout au tout des récits publiés
par ceux qui l'ont précédé non point tant par la forme que
par le ton. Rares sont les Européens de cette époque qui, s'éloignant
pour toujours du Japon, ne ressentent pas dès le départ une profonde
nostalgie à l'évocation des paysages et des habitants de cette
contrée. « Adieu, noble terre, adieu ! » soupire
Eggermont. Presque tout déçoit le romancier dans « cette étonnante
patrie de toutes les saugrenuités » ; il n'y est pas venu,
il est vrai, en voyageur, mais en marin faisant une longue escale (Nagasaki du
8 juillet au 12 août). Au moins saurons-nous qu'à l'accostage du
navire une multitude de vendeurs se précipite au-devant des passagers
afin de leur proposer « des choses inattendues, inimaginables »,
savons, lanternes, souris blanches, tasses, soupes et... photographies obscènes
; que Chrysanthème
conserve dans une boîte en fer-blanc les portraits carte de visite de ses
amis par Hikoma Ueno « le bon faiseur de Nagasaki » ; et que
ce photographe chez lequel il posera en compagnie de sa mousmé et du grand
Yves, opère,
avec le talent en plus, comme tous ses confrères, à l'occidentale,
dans un atelier comportant fauteuils gothiques, fûts de colonnes en plâtre
et rochers en carton.
Consulter cet ouvrage sur Gallica
Paris
: Calmann Lévy, 1891.
18 cm, 331 p.
Au cours d'un séjour plutôt bref (7 juillet-6 août),
il n'échappe pas à ce romancier mondain parisien que le Japonais « est
artiste, voire même photographe » et que les boutiques de souvenirs
vendent aussi des photographies.
Paris : Plon, 1894.
18 cm, 326 p., 35 illustrations.
Catalogue
d’exposition (Londres, Brunei gallery, 2001), Londres, British
library, 2001.
Toute l'illustration reproduit par un procédé photomécanique
des épreuves réalisées par des photographes japonais. Et
d'une visite au musée installé à Tôkyô, dans
le parc de Uyeno, Loonen retient ceci : « Parmi les nouveaux arts
des Japonais, il faut compter la photographie, où ils excellent. Un pavillon
de Uyeno est réservé à l'exhibition des plus beaux produits
en ce genre. A Tokio, à Kobé, à Yokohama, le touriste trouvera
quantité de photographies japonaises merveilleusement exécutées
et teintées d'une façon charmante ; multipliées à l'infini,
elles lui retraceront des tableaux de la vie usuelle, des vues des paysages
les plus admirés, -toute la vie japonaise. Je ne saurai trop lui
conseiller de rapporter des albums qui fixeront ses souvenirs et qui, pour
lui, seront un charme continuel ».