Travail de tapis
Lithographie d’après un dessin aux crayons de couleur par Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901) tirée de l’album Au cirque, vol. 1, planche 8
Goupil & Librairie de France (Paris), 1905
Goupil & Librairie de France (Paris), 1905
BnF, département des Arts du spectacle, RÉSERVE FOL-W-556
© Bibliothèque nationale de France
Le fondement de l’acrobatie est le travail au sol, appelé « travail de tapis », en opposition au travail d’équilibre sur un agrès ou sur un cheval.
Enfermé dans une clinique de Neuilly en 1899 pour soigner son addiction à l’alcool et ses désordres, Henri de Toulouse-Lautrec reproduit avec passion de la pointe de ses crayons de couleurs les souvenirs des cirques qu’il avait assidûment fréquentés. Il évoque ainsi d’un trait vif et sous des teintes mélancoliques, des scènes des cirques Fernando, Molier ou du Nouveau Cirque, en piste et en répétition.
Ainsi, sur l’image ci-dessus, un groupe s’entraîne-t-il devant des gradins vides, enchaînant des exercices d’acrobatie au tapis. Un père d’élève, porteur, et ses jeunes partenaires montent une élévation, première phase d’une pyramide humaine. Cette planche fait partie d’un ensemble de scènes de cirque réunies et imprimées après son décès en un album intitulé Au Cirque. Leur parfaite exécution a démontré au professeur aliéniste qui le suivait que le peintre n’était pas fou et l’a convaincu de le laisser sortir.
Enfermé dans une clinique de Neuilly en 1899 pour soigner son addiction à l’alcool et ses désordres, Henri de Toulouse-Lautrec reproduit avec passion de la pointe de ses crayons de couleurs les souvenirs des cirques qu’il avait assidûment fréquentés. Il évoque ainsi d’un trait vif et sous des teintes mélancoliques, des scènes des cirques Fernando, Molier ou du Nouveau Cirque, en piste et en répétition.
Ainsi, sur l’image ci-dessus, un groupe s’entraîne-t-il devant des gradins vides, enchaînant des exercices d’acrobatie au tapis. Un père d’élève, porteur, et ses jeunes partenaires montent une élévation, première phase d’une pyramide humaine. Cette planche fait partie d’un ensemble de scènes de cirque réunies et imprimées après son décès en un album intitulé Au Cirque. Leur parfaite exécution a démontré au professeur aliéniste qui le suivait que le peintre n’était pas fou et l’a convaincu de le laisser sortir.
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021