L’écuyère à panneau
Au Cirque : travail sur le panneau
Lithographie d’après un dessin aux crayons de couleur par Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901) tirée de l’album Au cirque, 2e série, 1932
BnF, département des Estampes et de la photographie, DC-365 (A+)-PET FOL
© Bibliothèque nationale de France
Comme un grand nombre de peintres des XIXe et XXe siècle, Henri de Toulouse-Lautrec est fasciné par le monde du cirque, dont il recherche le vertige toujours renouvelé, les tourbillons de couleurs et les mouvements fugaces des artistes. Il n’a de cesse de fixer dans sa mémoire et sur le papier la vélocité des chevaux et des acrobates des cirques qu’il fréquente, Fernando, Le Cirque d’Hiver, le Nouveau Cirque.
Á côté de l’écuyère d’école, noire amazone à la tenue stricte et au port guindé qui maîtrise l’étalon le plus nerveux, il dessine l’écuyère de panneau en tutu de mousseline qui danse sur le dos du cheval. Présente dans la piste depuis l’origine du cirque moderne, la ballerine équestre troque le mince coussin matelassé d’abord utilisé contre une petite scène recouverte de cuir posée sur le dos du cheval. Inventée par James Morton et popularisée en 1849, le panneau permet aux « taglioni équestres » de s’emparer des codes du ballet classique.
Enfermé dans une clinique de Neuilly, en 1899, pour soigner son addiction à l’alcool, le peintre convoque pour lui les personnages et l’ambiance intense et éphémère du cirque. Et pour démontrer qu’il n’est pas fou, et retrouver sa liberté, il dessine, de tête, trente neuf scènes de cirque, dont ce Travail sur le panneau.
Á côté de l’écuyère d’école, noire amazone à la tenue stricte et au port guindé qui maîtrise l’étalon le plus nerveux, il dessine l’écuyère de panneau en tutu de mousseline qui danse sur le dos du cheval. Présente dans la piste depuis l’origine du cirque moderne, la ballerine équestre troque le mince coussin matelassé d’abord utilisé contre une petite scène recouverte de cuir posée sur le dos du cheval. Inventée par James Morton et popularisée en 1849, le panneau permet aux « taglioni équestres » de s’emparer des codes du ballet classique.
Enfermé dans une clinique de Neuilly, en 1899, pour soigner son addiction à l’alcool, le peintre convoque pour lui les personnages et l’ambiance intense et éphémère du cirque. Et pour démontrer qu’il n’est pas fou, et retrouver sa liberté, il dessine, de tête, trente neuf scènes de cirque, dont ce Travail sur le panneau.
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021