La clownesse au Moulin Rouge
Portrait de Cha-U-Kao
Lithographie d’après un dessin de Henri de Toulouse-Lautrec, 1897
BnF, département des Estampes et de la photographie, RÉSERVE DC-361 (7)-FOL
© Bibliothèque nationale de France
Au Nouveau Cirque de la Belle Epoque, les « clownesses » sont nombreuses. Ce sont de jeunes danseuses habillées en clowns au féminin qui assurent des intermèdes entre les exercices équestres ou acrobatiques, accompagnées souvent de petits animaux dressés.
La « clownesse » peinte à plusieurs reprises par Toulouse-Lautrec est une vieille connaissance qui date de l’ouverture du Moulin Rouge, en 1889, où elle brille comme danseuse du Chahut – le fameux Quadrille du Moulin – et du Chaos. Ces danses endiablées font, avec le French Cancan, la réputation du cabaret de Montmartre et sont à l’origine d’un nom de scène au parfum oriental : Cha-U-Kao. Avec le temps, la souplesse et la taille fine de l’ancienne « chahuteuse » ne sont plus qu’un souvenir, mais elle garde au sein de la troupe du cabaret et du cirque de la rue Saint-Honoré une place un peu particulière. Au Nouveau Cirque, habillée en clownesse, elle fait évoluer de petits chiens dressés ou accompagne les évolutions d’un écuyer.
La « clownesse » peinte à plusieurs reprises par Toulouse-Lautrec est une vieille connaissance qui date de l’ouverture du Moulin Rouge, en 1889, où elle brille comme danseuse du Chahut – le fameux Quadrille du Moulin – et du Chaos. Ces danses endiablées font, avec le French Cancan, la réputation du cabaret de Montmartre et sont à l’origine d’un nom de scène au parfum oriental : Cha-U-Kao. Avec le temps, la souplesse et la taille fine de l’ancienne « chahuteuse » ne sont plus qu’un souvenir, mais elle garde au sein de la troupe du cabaret et du cirque de la rue Saint-Honoré une place un peu particulière. Au Nouveau Cirque, habillée en clownesse, elle fait évoluer de petits chiens dressés ou accompagne les évolutions d’un écuyer.
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021