Arthur

Les Mille et une nuits

par Annie Vernay-Nouri

Manuscrits et éditions 

 

De nombreux manuscrits sont encore conservés dans le monde. Copiés au XVe siècle, les trois volumes qu’a utilisés Antoine Galland pour sa traduction sont les plus anciens. Souvent copiés tardivement en Egypte ou en Syrie, ils ne contiennent pas toujours les mêmes contes. Certains, comme ceux de Chavis ou de Sabbagh ont même été forgés délibérément. Contrairement à ce que l’on croit, il n’existe pas un texte établi et définitif qui fasse l’unanimité.


Au XIXe siècle, une recension manuscrite égyptienne plus tardive devient la vulgate sur lesquelles sont imprimées les premières éditions arabes à Beyrouth, au Caire et à Calcutta. Elles servent de base aux nouvelles traductions anglaises d’Edward William Lane  (1838-1841), de John Payne (1881-1884) et de Richard Francis Burton (1886-1888). Au XIXe et XXe siècles se multiplient les traductions dans de nombreuses langues, à partir du texte original arabe ou des traductions françaises.

sommaire
haut de page