Encyclopédie des arts du cirque

Arts du cirque

Façade et entrée de l’amphithéâtre d’Astley

Estampe d’après William Capon (1757-1827), Westminster, 1777
Collection Jacob/William. CNAC, Châlons-en-Champagne ; La Tohu, Cité du cirque Montréal, Québec
© Centre national des arts du cirque, collection Jacob/William
Érigé en 1770, l’amphithéâtre Astley succède au manège de sa Riding School, que Philip Astley ouvre en 1768 dans le hameau de Lambeth au pied du Westminster’s Bridge. Construit dans sa majeure partie à ciel ouvert, l’établissement reste une école d’équitation mais devient un lieu de spectacle où, pour quelques sous, les époux Astley multiplient les démonstrations de dressage et de voltige debout sur le dos du cheval. Il se compose d’une palissade délimitant un terrain rectangulaire dans lequel s’inscrit un cercle d’au moins 15 mètres de diamètre que Philip Astley réduira en 1779 à 42 pieds, soit 13,50 mètres, mesure idéale pour faire tourner les chevaux. Protégées par un toit léger, les tribunes accueillent les notables tandis que le reste du public regarde, d’abord debout, les prouesses équestres de Philip et Patty Astley, ponctuées au fil des saisons et des rencontres, d’intermèdes qui leur permettent de changer de costumes, ou, plus tard, de montures : équilibres sur fil, présentation de petits animaux, jonglage, excentricités. Le cirque moderne est né. Autour du cheval.
Les jeux équestres se marient très vite aux exercices acrobatiques pour constituer le cirque tout simplement.
Cette lithographie montre, autour du porche d’entrée, des toiles peintes où figurent des éléments du programme, dont la danse de corde.