Pendant longtemps réservée au cercle des savants, le domaine scientifique s’ouvre petit à petit à un public plus large. Ce changement lent, amorcé au XVIe siècle notamment par le passage du latin au français dans les écrits, s’est poursuivi avec le développement des salons scientifiques, la création des académies puis l’apparition des cabinets de curiosités initiant ainsi la noblesse à toutes sortes de sciences. Au XVIIIe siècle, la vogue pour les expériences et les inventions parvient à toucher un public plus populaire en adoptant des formes spectaculaires : expériences électriques, automates, premiers vols en ballon, etc.
1686 : Fontenelle, Entretiens sur la pluralité des mondes : le dialogue scientifique devient un nouveau genre littéraire.
1743 : Nollet publie ses Leçons de physique expérimentale, issues des expériences publiques réalisées dans son laboratoire.
1769 : Guyot, Nouvelles récréations physiques et mathématiques : émergence au XVIIIe siècle de l’idée d’une science amusante.
1783 : premiers vols en ballon en France (Montgolfier, Pilâtre de Rozier…)
1830 et 1848 : Créations des associations polytechnique et philotechnique qui proposent des cours publics (hygiène, astronomie, etc.).
1844 : Auguste Comte, fondateur du positivisme, publie un Traité philosophique d’astronomie populaire.