L'Ouverture océane de Frank Lestringant pose les bases de la connaissance du monde par les portulans. Aux constructions scolastiques des abbés et des moines, repliés dans leurs couvents et vivant de livres, les portulans opposeraient une «
cartographie de plein vent », dressée à l’air libre, sur le pont des navires, l’astrolabe et le compas à la main. Mais les portulans sont aussi des
cartes d'imagination car bien souvent l’intérieur des terres, par définition vacant dans ces cartes nautiques, se peuple de créatures fabuleuses...
Dans
Fascination des portulans Catherine Hofmann montre comment ces documents, qui gardent une part de mystère, sont devenus des objets d'étude, autant que des
objets de collections au point de suciter de célèbres contrefaçons.
Dans
Modes de fabrication et usages des cartes portulans Catherine Hofmann, Hélène Richard et Emmanuelle Vagnon établissent les
caractéristiques des portulans et étudient
leur production par des « hydrographes de cabinet » à partir de relevés partiels recueillis par les navigateurs et les pilotes.